Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Deux carabins en Turquie
1 août 2010

1 aout détaıls

Merhaba

Hé oui, nous revoilà, et en forme, enfin presque!!

Récapitulons cette journée pour vous. Nous nous réveillons donc vers 7 h 30, un léger rayon de soleil par la fenêtre nous sort doucement du lit. Au menu: concombre, tomate, œuf, pain, foeta et turkish thé!! Comment passer en effet a coté... Nous voila donc partis en direction de Sainte Sophie, un léger sentiment appréhension me prend, lorsque je me souviens que j'avais seulement 13 ans, la dernière fois que je l'ai vue.Que dire sur celle ci, elle reflète la Turquie, détruite trois fois et reconstruite,elle demeure pourtant splendide,d'une splendeur atteinte par les années et se mêlent, sans se gêner, de magnifiques mosaïques et des pans détruits entièrement. Cependant, elle nous domine de sa hauteur, avec sa coupole de 32 mètres de haut et reste un symbole d'Istanbul.

Nous nous attardons ensuite dans le jardin, se situant entre  Sainte Sophie et la mosquée bleu, pour nous perdre dans les arômes de mais grillés, de marrons chauds et d'oranges fraichement pressées. On distingue notamment, à travers les jets de la fontaine, l'ébauche des minarets de la Mosquée Bleue, au nombre de six - en effet lors de sa construction le sultan a demandé de faire dresser six minarets, comme pour la Mecque, symbole de son caractère sacré cela fit scandale, on a donc rajouté un minaret a la Mecque...., phallus, quand tu nous tiens!- La visite de la Mosquée Bleu, nous a permis de relever sa finesse et le changement de style, avec Sainte Sophie plus massive et  malgré la beauté de ce lieu, on ne put s'empêcher de relever l'odeur de pied qui s'en dégageait,  ce qui nous empêcha pas de trouver un repos réconfortant, le long d'un pilier!

Puis après un repas, le long de la mer de Marmara,  en prise a sa brise fraiche nous nous attardâmes dans les mosquées moins connues, notamment la petite Sainte Sophie charmante et vierge de toute activité touristique. A la fraicheur de ces mosquées, nous etions invités a une certaine somnolence....

Enfin nous voici a la citerne basilique. On s'engouffre alors dans ce vaste lieu sombre. Apres la chaleur de la ville, cette douce moiteur s'applique sur nos corps, comme un draps frais. A travers l'humidité, un univers se révèle.Les éclairages ocres, rouges sombres et verts,donnent un aspect surréaliste à la scène. Les gouttes tombent du plafond et résonnent dans la citerne. Notre regard attiré par l'eau qui nous entoure, détecte une activité frénétique. Des centaines de poissons, de petits à gros, défilent sous les lampes que l'on peut contempler du bar, d'où nous buvions un jus d'orange.

Et pour clore une journée très agréable mettant nos impression sur le papier le mieux est de vous les raconter;

Le soir tombe. Les rues se remplissent, les cris fusent. L'écho de la musique, tantôt douce, tantôt forte, nous emmènent dans une danse suave et lancinante. Hypnotisés, les arômes de fleurs et de fruits parfument nos pensées. Ce rêve que reflète les étoiles voilées par la lumière de la ville, évoque la femme inaccessible qui se cache derrière son voile. La fumée qui s'échappe, témoin de sa beauté, met en valeur ses formes  et l'entoure d'un univers de charme et de sensualité. Le vent caresse nos âmes et nos êtres, nous enveloppe et transporte jusqu'à nous l'humeur d'une ville en fête, qui se prépare à une longue nuit dans les rues. Le battement d'un tambour heurte nos tympan, résonne dans notre corps, donne un rythme à nos sens; le battement d'un cœur, d'une culture.

Publicité
Publicité
Commentaires
Deux carabins en Turquie
Publicité
Publicité